Qui a dit qu'on ne peut avoir deux vies ? Entrez dans le monde de Dream Game et explorez un monde magique pour découvrir tous ses secrets...
 
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez
 

 Louise Fannman alias Baptista

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
« Baptista »
Alchimiste Pacifiste

Baptista

Messages : 24
Rafts : 34
Date d'inscription : 30/04/2013
Age : 24
Localisation : Sur des nuages en barbe à papa °w°

Informations
Nom & Prénom: Louise Fannman
Métier: Alchimiste

Louise Fannman alias Baptista Empty
MessageSujet: Louise Fannman alias Baptista   Louise Fannman alias Baptista I_icon_minitimeDim 5 Mai - 10:22


Louise Fannman alias Baptista 286537HaruhiSuzumiya



Pseudo : Baptista
Nom/Prénom : Louise Fannman
Âge : 14 balais
Sexe : Avez-vous déjà vu un garçon s'appeler Louise ? C'est une fille bien sûr !
Naissance : 13 décembre 2038
Pays : Märchenheim
Avatar : Devinez... Bon d'accord, c'est Haruhi Suzumiya de "La mélancolie de Haruhi Suzumiya"
2 Couleurs : Pas besoin, merci
Classe : Hm.... Alchimiste

Résumé de l'histoire:
Histoire/Biographie : "Vous voulez connaitre mon passé ? Vraiment ? Alors asseyez-vous confortablement..."

Couchée sur le ventre sur mon lit, des écouteurs dans les oreilles, je commence à lire un nouveau roman policier. Très fort, ce nouvel écrivain. Il a beau venir d'entrer dans le monde de l'écriture, il arrive à bien mener l'intrigue. Combien de pages fait-il déjà ? Je regarde le numéro de la dernière page. 2 061. Petite lecture, je l'aurais finie dans deux heures maximum. Je jette un coup d'œil à ma chambre. Elle est envahie par des livres de toutes tailles, de tous styles, de toutes époques. Ma bibliothèque a débordé depuis longtemps. Mon bureau est fait d'une planche en bois sur quatre piles de ces manuscrits. Le sol est tellement recouvert que je ne me rappelle même plus de sa couleur. Ni si c'était du carrelage ou du parquet. Je retourne à ma lecture quand j'entends un toc toc venant de la porte de ma chambre. J'enlève un écouteur de mon oreille.
- Entrez.
Ma porte grince en s'ouvrant. Il faudra que je demande à mon oncle de mettre un peu d'huile sur ses gonds. Je tourne la tête vers l'entrée de mon repaire. C'est mon petit frère. Il me montre son manuel de français. Il a besoin d'aide pour ses exercices. Il joint d'un coup ses mains comme pour me supplier, mais c'est ça façon de dire "s'il te plaît". Il a rajouté la formule de politesse juste quand j'ouvrais la bouche pour le lui faire remarquer. A la place, je soupire, mets mon baladeur en pause et referme mon livre sur un marque-page avant de suivre mon frère jusque dans sa chambre.
- Bah, ils ne doivent pas être bien difficiles.
Ils me les montre. Je lis et relis la consigne, puis lui explique quelques règles de français tout en le corrigeant quand il fait des erreurs. Il a beau être plus fort que moi en mathématiques, le français reste ma spécialité, même si ce n'est pas notre langue maternelle. D'ailleurs, nous n'aurions jamais dû connaitre cette langue, normalement.

Je suis née à Liverpool, dans une famille riche. D'un père footballeur et d'une mère bien lancée dans la politique. On ne s'attend pas vraiment à ce couple en entendant "famille riche", pourtant ce sont bien mes parents. J'ai eu une enfance de riche heureuse, avec de l'argent, un foyer, des amis et une famille complétée par un petit frère né deux ans après moi, Léo. Des temps heureux. Et ils ont été brisés par un coup de fil.

9 août 2047. Ma mère rentre tard du travail, comme d'habitude. Lyn, une nourrice qui s'occupe de nous depuis notre naissance nous prévient de son arrivée. Nous la saluons dans le salon pendant qu'elle pose son manteau.
- Bonsoir, mère.
- Bonsoir. Vous vous êtes bien amusés ?
- Oui, Lyn s'est très bien occupée de nous.
- J'ai aussi pris la liberté de préparer le repas.
- Merci Lyn, c'est gentil de votre part.
Ma mère paye la nourrice qui nous salue et sort. Elle a fini son service pour aujourd'hui. Nous nous installons autour de la table et commençons à manger en silence. Lorsque nous avons fini de déguster l'entrée composée de canard fin, de foie gras sur des toast légèrement dorés accompagnés de salade et d'autres mets délicats, ma mère prend la parole.
- Avez-vous vu votre père aujourd'hui ?
- Non, il a eu un match cet après-midi contre les Newcastle United.
- Son équipe a gagné !
- Peut-être qu'il fête leur victoire avec ses amis et qu'il rentrera au milieu de la nuit ou demain matin.

- Sûrement. Leur soirée a des chances d'être arrosée. Il vaudrait mieux qu'il ne boi...
Le téléphone interrompt ma mère avec sa sonnerie. Elle se lève et décroche le combiné qu'elle porte à son oreille. Mon frère et moi écoutons attentivement ses réponses.
- Allô ? ... Oui, c'est moi... Pourquoi la police m'appellerait ?
Nous commençons à nous inquiéter tous les trois. Notre mère écoute la réponse que lui donne la police. Et... elle tombe d'un coup sur le sol, en pleurs. Léo et moi sautons de nos chaises pour aller la consoler. Nous ne savons pas ce qui l'a rendu si triste. Sa main tenant toujours le combiné traine sur le sol. Mon petit frère la décroche délicatement et met le téléphone à son oreille.
- Bonjour, je suis le fils de Madame Fannman... Qu'est-ce que vous avez raconté à ma mère pour qu'elle pleure comme ça ? ... Oui, je veux savoir ! ... Léo...
En l'entendant au téléphone, on ne s'imaginerait pas qu'il n'a que sept ans. Il écoute lui aussi la réponse de la police, ouvre grand les yeux, lâche le combiné et sors en courant, laissant la porte d'entrée ouverte. Il a dû aller se réfugier dans l'une de ses cachettes préférées, dans le jardin. Entre les pleurs de ma mère et le départ précipité de mon frère, j'ai un mauvais pressentiment. Je prends à mon tour le combiné en m'armant de courage.
- Allô ? C'est la fille de Madame Fannman à l'appareil. Je suis désolée que ma mère et mon frère vous aient oublié après que vous leur ayez annoncé une mauvaise nouvelle apparemment. J'aimerais la connaitre à mon tour... s'il vous plaît.
J'ai tout dit d'un bloc. La police laisse passer un court silence avant de répondre.
- Tu es sûre que tu veux l'entendre ?
- Oui.
Mon interlocuteur inspire un coup.
- Ce soir, ton père a fêté sa victoire avec son équipe dans un bar. Ils ont bu et n'ont pas eu les idées très claires...
Je m'inquiète beaucoup d'un coup. Qu'est-ce qu'il a fait ?
- Il a décidé avec quelques amis de faire un tour de la ville. Peu de temps après ils ont eu un accident de voiture.
Non, il n'est pas allé à l'hôpital... si ?
- Dis moi, comment t'appelles-tu ?
- Louise.
- Louise...
- Mais qu'est-ce qu'il y a à la fin ?
Mon père est à l'hôpital. C'est la pire situation qui peut se présenter à mon esprit. Je prends mon courage à deux mains.
- Ton père est mort.
J'avais neuf ans.

31 juillet 2048. Dans une semaine, ça fera un an que nous vivons sans père. Je tourne mes clés dans la serrure de la porte. Je les ai prises il n'y a pas longtemps, dans une malle poussiéreuse. Il y a encore quelques jours, elles appartenaient à mon père. J'ouvre la porte en criant :
- Bonsoir, mère ! Nous sommes rentrés de l'école !
Pas de réponse. Nous en avons l'habitude. Léo entre en silence et parcoure les couloirs pour aller s'enfermer dans sa chambre, comme si je n'étais pas là. Je soupire. Ca aussi, j'en ai l'habitude. Je referme la porte et marche doucement jusqu'à la chambre de ma mère. J'entrouvre légèrement l'entrebâillement de sa porte. Elle est assise, le regard vague, sur son lit. Quelques bouteilles vides trainent un peu partout sur le sol, en compagnie d'une dizaine de paquets de cigarettes. Leur fumée est tellement épaisse qu'on distingue à peine le blanc des yeux de Madame Fannman. Je toque doucement et passe la tête en souriant dans la pièce. Sourire vite remplacé par un quinte de toux.
- Bonsoir, mère. Comment allez-vous ?
Elle ne semble pas m'avoir entendu. Toujours le regard vide, elle se penche et attrape un fond de bouteille qu'elle vide d'un coup. J'allais me répéter pour la troisième fois quand elle me répond.
- Pas très bien, ce n'est pas mon jour. Au fait, avez-vous vu ton père aujourd'hui ?
Je serre les dents. J'ai l'habitude de devoir répondre à cette question, pourtant. J'ai déjà essayé de lui faire comprendre que mon père est mort, mais elle ne s'en souvient pas. Elle ne l'accepte pas. J'ai fini par jouer le jeu.
- Non, il a eu un match aujourd'hui. Contre les Newcastle United.
- Ah... Il a gagné ?
Je resserre les dents Ca me fait mal de voir ma mère dans cet état. Jusqu'alors, je lui répondais qu'il avait gagné. Mais j'en ai marre. Marre de devoir me débrouiller toute seule. Marre de devoir la remplacer tout le temps. Marre de devoir m'occuper seule de mon frère. Marre de devoir m'occuper d'elle. Alors je lui réponds autre chose.
- Non. Il a perdu.
Et je ferme la porte. En m'éloignant de la chambre, j'entends ma mère se dire à elle-même qu'il allait rentrer tôt. Ca me donne envie de pleurer. Parce qu'il n'allait plus jamais rentrer.
Depuis l'enterrement de mon père, elle a eu un drôle de comportement. Elle s'occupait de moins en moins de nous et allait de moins en moins souvent au travail. J'ai entendu quelques adultes dire qu'elle était dépressive. Elle a commencer à plonger dans l'alcool et les cigarettes. Et finalement, elle ne s'est plus souciée de nous et n'a plus quitté sa chambre, sauf pour acheter ses bouteilles et ses paquets. Mon frère, que la mort de mon père avait énormément renfermé, ça a été la goutte de trop. Il est devenu associable au point de ne plus parler. Mais on ne pouvait pas rester là à attendre qu'elle réagisse. J'ai choisi de reprendre la situation en main et de la remplacer pour que Léo et moi ne soyons pas condamnés par la dépression de notre mère.
Je commence à sortir quelques aliments du frigidaire pour préparer le repas de ce soir quand j'entends la sonnette de la porte d'entrée. Je coure jusqu'à la porte pour l'ouvrir sur Lyn, mon ancienne nourrice. Ancienne parce que je l'ai convaincu d'aller trouver un poste ailleurs, sinon elle allait travailler gratuitement pour nous sans avoir de quoi se payer à manger. Elle a suivi mes conseils, mais veut quand même m'aider le soir, quand elle a fini son service. C'est elle qui prend un peu de son salaire pour nous nourrir, ma mère étant la seule à pouvoir accéder à la fortune familiale alors qu'elle n'y pense même pas. Je lui serais reconnaissante pour toujours. Je crois même que je commence à la considérer comme ma deuxième mère.
- Bonsoir Louise, ça va ?
- Très bien, cette nouvelle famille est très sympathique, mais je préférais quand j'étais ici.
"C'était avant, ça. Maintenant, cette famille n'est plus que l'ombre d'elle-même." Voici ce que je pense, ce que j'aurais aimé lui répondre. Mais je n'avais pas besoin de le lui dire, elle le sait déjà.
Nous préparons le repas, appelons mon frère et mangeons ensemble. Après le repas, mon frère repart s'enfermer dans sa chambre et Lyn me souhaite une bonne nuit avant de rentrer chez elle. J'apporte une portion du repas que j'ai réchauffé pour ma mère. Nous avons déjà essayé de la faire manger avec nous, mais elle a toujours refusé. Puis je me prépare à aller dormir. Sous mes draps, j'essaye de m'endormir... En vain. Depuis la mort de mon père, je suis devenue insomniaque. Je dois faire des efforts phénoménaux pour m'endormir. Je me concentre sur ma respiration et sur celle de mon frère endormi dans la chambre voisine. Au bout d'un quart d'heure, je m'enfonce dans les rêves avec la certitude d'avoir entendu des pas dans le couloir...
Le lendemain matin, je me réveille sans être accueillie par des rayons de soleil, comme d'habitude. Je regarde l'heure. 4h36. Comme d'habitude. Je me lève et commence à faire mes devoirs avant de commencer à préparer le petit déjeuner. Mon frère pointe le bout de son nez quand je termine de préparer la portion pour ma mère. Il commence à manger sans un mot, comme s'il était seul, pendant que je me dirige vers la chambre de ma mère. Je toque. Pas de réponse. Je recommence. Silence. J'ouvre la porte et tousse à cause de la fumée. Ma mère dort toujours, pourtant j'ai l'impression qu'il manque quelque chose sans savoir ce que c'est. Je m'approche silencieusement de sa table de chevet pour poser son plateau. Ce qui m'étonne, c'est qu'il y a un bout de papier couvert d'une écriture fine que je n'ai pas vu depuis un an et un paquet de médicaments à coté d'un verre qui a été plein il y a peu de temps. J'ouvre la boîte et m'aperçois qu'elle est vide. Pourtant, elle n'avait été utilisée qu'une fois, il y a des mois. Je la repose et prends le papier que je lis attentivement.

"Je donne tout ce qui m'appartient à mon beau-frère John Fannman. Qu'il en fasse ce qu'il veut. Je m'en fiche, à présent j'ai rejoint mon mari..."

La lumière se fait dans ma tête. Les pas que j'ai entendu étaient ceux de ma mère, partie chercher les médicaments, le papier et un stylo. Et ce qui manque dans la pièce, c'est le bruit de sa respiration.
Horrifiée, j'appelle ma mère, la supplie de se réveiller, lâche le papier et finis par fondre en larmes. J'ai mal. Mais pire que tout, je me sens terriblement responsable. C'est à cause de moi qu'elle est morte.

"... Il a perdu."

15 décembre 2049. Je marche à pas de loup dans le couloir. Pas le même couloir d'il y a bientôt 1 an et demi, quand ma mère s'est suicidée. Un couloir plus petit, plus modeste. Celui de la petite maison parisienne de mon oncle. Je me retourne. Mon petit frère me suit, toujours silencieux. Je regarde nerveusement ma montre avec lumière. Il est 23h57. Notre oncle dort depuis longtemps, on l'a vérifié en passant discrètement la tête dans sa chambre. Je jette un coup d'œil dans chaque pièce que nous croisons pour vérifier qu'il ne nous y attend pas avant de reprendre notre marche silencieuse dans les couloirs obscurs. Nous n'allons quand même pas allumer la lumière, ça le préviendrait ! Nous passons dans le salon en longeant les murs jusqu'à la baie vitrée menant sur la terrasse. Je pose la main sur la poignée et l'abaisse doucement. La porte ne s'ouvre pas. Notre oncle a tout prévu. Nous aussi. Je fais signe à mon frère de me passer les clés qu'il a dérobé quelques heures plus tôt. Je les tourne dans la serrure le plus discrètement possible. Clac. Nous nous immobilisons, les oreilles aux aguets. Pas de bruit. Ca n'a pas réveillé notre oncle. J'ouvre la porte et fais signe à mon frère de passer, ce qu'il fait. Je ferme la porte à clé derrière moi quand la lumière s'allume dans le salon. Il nous avait entendu ! Je dis à mon frère de courir dans le jardin et de passer au dessus du grillage. Je mets les clés dans mes poches et lui emboîte le pas, mais au moment où mon frère passe un pied au-dessus du grillage, j'aperçoit notre oncle courir vers lui.
- Attention Léo !
Trop tard. Mon frère se retourne pour voir ce qui ne va pas et se fait attraper par notre oncle. Mon cœur manque un battement. Mon oncle se retourne vers moi en tentant de maitriser mon frère gigotant dans tous les sens.
- Vous avez encore essayé de fuguer ? Ca doit être la 5ème fois ce mois-ci !
Il a raison. Nous avons souvent tenté de partir. Les premières fois ont été des succès, mais nous sommes à chaque fois revenus sur nos pas quelques jours après, pris de remords. A chaque fois notre oncle avait eu tellement peur qu'il nous prenait dans ses bras sans penser le moins du monde à nous gronder. Au fur et à mesure que le temps passait, il a commencé à s'y habituer. Nous n'avons pas réussi à nous en aller depuis... quelques mois. J'ai envie de sauter par-dessus le grillage, mais je reste immobile, debout au milieu du jardin, les yeux rivés sur Léo. Mon frère et moi nous sommes promit de ne jamais partir l'un sans l'autre. Une promesse est une promesse. Mon oncle soupire.
- Mais qu'est-ce que vous avez ?
Je finis par regarder mon oncle dans les yeux. On y lit de l'inquiétude et de l'incompréhension. Il doit se dire que c'est de sa faute, qu'il a fait quelque chose qui ne nous a pas plu. Ma mauvaise conscience fait surface. Il nous traite tellement bien, bien mieux que notre mère. Comme ses propres enfants. Il aurait été un père parfait, et il l'est pour nous. Comment pourrait-il savoir que ce n'est pas à cause de lui que nous fuguons ?
Non, c'est à cause de nous. La justice a choisi de prendre le dernier mot de notre mère comme testament et nous a mis son la garde de notre oncle. Nous avons quitté contre notre gré notre deuxième mère, Lyn, notre pays, notre foyer, notre enfance. Pour quoi ? Pour un pays dont nous ne connaissions pas la langue et un tuteur dont nous n'avions jamais entendu parler. On s'est sentis perdus, vus comme des étrangers. Nous avons ressenti le besoin de fuir, fuir cette maison, fuir ce pays inconnu, fuir cette réalité, et fuir notre faiblesse. Pour se sentir mieux, ne serait-ce qu'un instant. C'est pour ça que nous tentons de fuguer si souvent. Parce qu'on se sent mieux loin de tous ces problèmes.
Je baisse la tête, honteuse. Des larmes commencent à me brouiller la vue, mais je les retiens. Mon oncle pose mon frère épuisé de s'être débattu dans ces bras et s'approche de moi pour me prendre la main et nous ramener dans la maison. Je me laisse faire. Je n'ai plus la force de résister. Je n'ai plus envie de prendre autant de précautions pour respirer, l'esprit libre.

2050. Mon frère vient de terminer ses exercices de français. Il me remercie pour mon aide avant de se munir du dernier ordinateur portable sorti. Je retourne dans ma chambre, ferme la porte, m'installe de nouveau sur mon lit, démarre mon baladeur et rouvre mon roman policier à la page que mon marque-page à fidèlement gardé. Vous voulez savoir ce qui s'est passé entre ce jour de décembre et aujourd'hui ? Léo et moi nous sommes mis d'accord. Nous avons arrêté de fuguer. De toute façon, notre oncle nous attrapait à chaque fois. Alors nous avons cherché un autre moyen de fuir cette réalité. Mon frère a commencé à se plonger dans les jeux vidéos et moi dans les livres en français. Ils nous changent les idées. Mais nous sommes restés fermés aux autres. Ne comprenant pas encore tous les mots du français, nous avons toujours peur qu'ils nous voient comme des étrangers.
- Les enfants ? Le diner est prêt.
J'éteins une fois de plus mon baladeur en pestant intérieurement. J'aurais bien aimé lire tranquille. Je repose le roman avec son marque-page et m'étire lentement en entendant des pas précipités dans le couloir.
- Qu'est-ce qu'il y a, Léo ? Doucement, je te suis. Ce n'est pas la peine de me déboiter le bras.
Tiens ? C'est curieux. Ce n'est pas tous les jours que Léo veut montrer quelque chose à notre oncle. J'ouvre la porte et suis à mon tour mon frère jusqu'à sa chambre. Il montre quelque chose à mon oncle sur son ordinateur. Ce dernier lis un petit article affiché sur l'écran et sourit à Léo.
- Ah, je vois. Tu voudrais que je t'achète ce jeu ?
Mon frère hoche vigoureusement la tête.
- Hm... D'accord, à une condition : ta sœur l'aura aussi.
Il s'est tourné vers moi en disant ça. Je ne sais pas de quoi ils parlent. Mon oncle me devance.
- Viens voir l'article.
Je m'approche et lis le texte. "Dream Game" ? Je ne suis pas du tout jeu vidéo. J'allais refuser quand je vois le regard suppliant de mon frère. Il a l'air de vraiment le vouloir, pas comme pour un caprice passager. Je n'ai pas le courage de dire non. Voir son visage se décomposer allait me donner mauvaise conscience.
- Ca ne me pose pas de problème.
Mon frère me saute au cou. Surprise, je tombe à la renverse. Mon oncle sourit. La marché est conclu.

25 décembre 2050. Il est l'heure d'aller dormir. Je souhaite une bonne nuit à mon oncle.
- Bonne nuit les enfants !
- Bonne nuit Léo.
- A toi aussi.
Léo monte dans sa chambre et ferme la porte. Je me dirige moi aussi vers mon lit en me rendant compte à quel point je suis heureuse de réentendre la voix de mon frère. Moi qui croyais qu'il l'avait perdue pour toujours.
Au départ, je n'avais accepté d'avoir la puce de Dream Game que pour que mon frère l'ait lui aussi. Et finalement, je me suis intéressée à ce jeu. Nous nous sommes améliorés en français vu qu'il n'y avait pas de version anglaise. Petit à petit, cette peur que nous avions d'être vus comme des étrangers s'est envolée. Nous nous sommes ouverts aux autres qui nous ont accueilli avec plaisir. Nous étions enfin sereins. Tellement que mon frère en a retrouvé la voix et que je dors mieux, même si je reste insomniaque.
Je me couche et peine à trouver le sommeil. Puis des couleurs font surface. Je suis entrée dans le Dream Game. De la neige tombe et recouvre le sol. C'est Noël, les administrateurs ont dû prévoir un cadeau. Je ne vois pas d'autres raisons à ce qu'ils nous aient demandé de tous nous rassembler dans la capitale de notre pays, Märchenheim. Je traverse la place de Hollowtown et m'approche de mon frère. Nous sommes dans le même camp.
- Dis, il y a beaucoup de monde quand même.
- C'est vrai. Tu as l'heure au fait ?
- Oui, il est 23h59. Le père Noël passera à minuit pile. Mais tu savais que nous avons tous une montre ? Regarde.
Il ouvre une série de poches dans l'inventaire. Je n'ai pas tout compris, mais je m'en souviendrais.
- Ah... Merci. Je n'arrive toujours pas à m'y retrouver.
Minuit sonne, nous nous rendons compte que nos inventaires ont été remplis. Pour tout le monde apparemment. Léo et moi nous regardons avant de fouiller nos poches. J'y trouve un coli à mon nom. Je tombe sur u carte à gratter que je garde pour plus tard, mon frère la gratte tout de suite. Juste quand je referme mon inventaire, je me rends compte qu'il y a autre chose. J'en sors une lettre que j'ouvre.
- Léo, regarde ça...
- Attend, j'ai presque fini.
Mon frère termine de gratter avec une mine déçue. Il a perdu.
- Où as-tu trouvé ça ?
- Dans l'inventaire, avec le coli.
Mon frère en sors la lettre et nous lisons en même temps. La Tour aux Etoiles ? Intéressant... Mais je n'ai pas la moindre idée de ce que veulent dire ces chiffres et ces lettres.
- Je n'ai pas compris l'indice, et toi ?
- Moi non plus.
Il lève les yeux vers moi.
- Je ne pense pas que je réussirais à trouver la Tour aux Etoiles tout seul. Et puis en solo, ce n'est pas marrant.
Je le regarde à mon tour. J'ai bien compris le message, il veut qu'on fasse équipe.
- D'accord.
Un sourire s'affiche sur son visage et il se jette à mon cou.
- Trouvons la Tour aux Etoiles ensemble !

Aujourd'hui. Ca fait sept mois. Sept mois que nous avons reçu la lettre. Nous avons beau chercher, nous ne comprenons rien aux indications de la lettre. Léo et moi passons nos journées à réfléchir là-dessus et nous passons tout Dream Game au peigne fin la nuit. Alors, pourquoi nos ne trouvons rien ?"
Description Mentale : "Si je devais me décrire ? Hum... Je dirais que je suis enjouée, amicale, loyale, pacifique, toujours de bonne humeur et que je ne me plains pas beaucoup. J'ai beau être assez naïve, j'essaye de ne pas faire deux fois la même erreur. Je dirais aussi qu'en cas de coup dur, de chagrin et tout ça, je prends sur moi et j'essaye de ne rien laisser paraitre. Prenez-le comme une qualité ou comme un défaut, mais je fais très vite confiance aux gens qu'ils soient dans mon camp ou pas. Ca m'attire souvent des ennuis. J'ai aussi du mal à refuser d'aider les gens, alliés ou ennemis, ou de leur dire non : j'ai très peur d'avoir mauvaise conscience. S'il y a des choix difficiles à faire, ça ne me dérange pas d'être "sacrifiée" en portant le chapeau ou en étant tuée virtuellement, seulement si ça peut aider les autres et qu'ils n'en abusent pas. Une dernière chose ? ... Ah oui ! Je suis insomniaque, ce qui fait que je dors peu, j'ai du mal à m'endormir et je me réveille au moindre bruit. Pratique pour Dream Game, non ?"

"Passons à mes goûts. J'aime beaucoup la lecture, mais moins qu'avant. Je dévore toutes tailles, tous styles et toutes époques mais je préfère les romans fantastiques des années 2050. En deuxième position, la musique. J'ai essayé de jouer des instruments, mais ça ne m'a pas plu. A la place je passe mes journées les écouteurs dans les oreilles. J'aime tous les styles sauf le classique et je préfère aussi les chansons d'actualité. Je ne supporte pas les légumes mais pour les fruits, ça va. Enfin, je n'ai pas peur des insectes, hormis ceux qui sucent le sang."



Voilou, désolé pour le retard, j'ai la manie de ne poster que quand j'ai tout fait en plus de rajouter des milliards de détails dans l'histoire (c'est pour ça que j'ai fait un résumé) °3°
Bonne lecture !


Dernière édition par Baptista le Dim 5 Mai - 13:57, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
« Lilium »
Troll alchimiste

Lilium

Messages : 37
Rafts : 91
Date d'inscription : 09/02/2013
Age : 24
Localisation : Île de France :3

Informations
Nom & Prénom: Rê Stark
Métier: Alchimiste

Louise Fannman alias Baptista Empty
MessageSujet: Re: Louise Fannman alias Baptista   Louise Fannman alias Baptista I_icon_minitimeDim 5 Mai - 10:29

Liverpool .W.
Leeds pert tout le temps contre Manchester et Liverpool .W.

Bref! Alchimiste-POWA! Nous envahirons el monde! 8D
Vraie VDM sur le coup la petite. .W. Prie pour que IR passe et te valide :3
Revenir en haut Aller en bas
http://amissia.forumactif.fr/
« Baptista »
Alchimiste Pacifiste

Baptista

Messages : 24
Rafts : 34
Date d'inscription : 30/04/2013
Age : 24
Localisation : Sur des nuages en barbe à papa °w°

Informations
Nom & Prénom: Louise Fannman
Métier: Alchimiste

Louise Fannman alias Baptista Empty
MessageSujet: Re: Louise Fannman alias Baptista   Louise Fannman alias Baptista I_icon_minitimeDim 5 Mai - 10:45

Mirci :3

Je dois avouer que même si j'ai fait un père footballeur, je ne m'y connais pas du tout, hormis PSG, OM et OL ^.^" /porte/

Oui ! Alchimiste c'est la plus belle classe du monde ! Envahissons le monde tous les 4 ! (Rin, Sherlock, toi et moi !) °3°

L'effet VDM est voulu, j'aime beaucoup faire des histoires glauques °3°

Bon, je vais prier un petit coup *croise tous les doigts et les orteils* :3
Revenir en haut Aller en bas
« IR »
Maître du Jeu

IR

Messages : 107
Rafts : 164
Date d'inscription : 16/12/2012
Localisation : Quelque part dans Dream Game...

Louise Fannman alias Baptista Empty
MessageSujet: Re: Louise Fannman alias Baptista   Louise Fannman alias Baptista I_icon_minitimeDim 5 Mai - 11:30

Très bien, très bien tout ça ! J'aimerais te valider mais il manque juste un truc.... Le pays, c'est le pays dans le jeu. x) Tu me changes ça, s'il-te-plaît ? ;D

Soleil
Revenir en haut Aller en bas
https://dream-game.forumactif.org
« Baptista »
Alchimiste Pacifiste

Baptista

Messages : 24
Rafts : 34
Date d'inscription : 30/04/2013
Age : 24
Localisation : Sur des nuages en barbe à papa °w°

Informations
Nom & Prénom: Louise Fannman
Métier: Alchimiste

Louise Fannman alias Baptista Empty
MessageSujet: Re: Louise Fannman alias Baptista   Louise Fannman alias Baptista I_icon_minitimeDim 5 Mai - 13:58

Ah d'accord >.<"
C'est fait, merci ! :D
Revenir en haut Aller en bas
« IR »
Maître du Jeu

IR

Messages : 107
Rafts : 164
Date d'inscription : 16/12/2012
Localisation : Quelque part dans Dream Game...

Louise Fannman alias Baptista Empty
MessageSujet: Re: Louise Fannman alias Baptista   Louise Fannman alias Baptista I_icon_minitimeDim 5 Mai - 14:08

Tout est bon, je te valide ! o/

Soleil
Revenir en haut Aller en bas
https://dream-game.forumactif.org
« Baptista »
Alchimiste Pacifiste

Baptista

Messages : 24
Rafts : 34
Date d'inscription : 30/04/2013
Age : 24
Localisation : Sur des nuages en barbe à papa °w°

Informations
Nom & Prénom: Louise Fannman
Métier: Alchimiste

Louise Fannman alias Baptista Empty
MessageSujet: Re: Louise Fannman alias Baptista   Louise Fannman alias Baptista I_icon_minitimeDim 5 Mai - 18:51

Owi mercii ! *sautille partout et se prend un poteau*
Revenir en haut Aller en bas
« Contenu sponsorisé »




Louise Fannman alias Baptista Empty
MessageSujet: Re: Louise Fannman alias Baptista   Louise Fannman alias Baptista I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Louise Fannman alias Baptista

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dream Game :: Avant le RP :: Présentations des Personnages-